A
 
ACCELERE (un) Effet spécial obtenu en projetant à vitesse normale des images* prises à vitesse inférieure.
ACCROCHE(une) Evènement frappant, étrange, énigmatique que le scénariste* place au début de l'histoire* pour capter l'intérêt du spectateur.
ACCESSOIRISTE (lí) Technicien dont le travail consiste à prendre en charge, après les avoir loués ou achetés, tous les objets utilisés sur le plateau* pendant le tournage. Pendant la préparation*, avec le premier assistant, líaccessoiriste fait un dépouillement* scène* par scène des accessoires. Il veille, pendant le tournage, à ce quíils soient raccords* et utilisables. A líaide de la feuille de service* quotidienne de líassistant réalisateur*, líaccessoiriste sait quel sera le matériel utilisé le lendemain.
ACTION (une)  Ce qui permet de faire avancer l'histoire*. Elle peut apparaître sous deux formes :
  • l'action physique (plus importante dans les films d'action et les films d'aventure)
  • l'action émotionnelle (plus importante dans les films intimistes et les drames psychologiques)
ADAPTATION (une) Aménagement d'une úuvre littéraire pour en faire un film.
AFFICHE (l') Elément de l'arsenal publicitaire sur support papier destiné à la promotion du film.
ALTERNE (montage) Images* montées de façon à montrer alternativement des actions qui se déroulent simultanément. On distingue, par exemple, le montage* en parallèle* du montage* des attractions*.
ANGLE (de prise de vue) Détermine le champ* visuel enregistré par la caméra*. Varie en fonction de la place de la caméra* par rapport à l'objet filmé et de l'objectif (ouverture et distance focale) utilisé.
ANNONCE (lí) Terme définissant, pendant un tournage, líaction qui consiste à annoncer le plan* qui va être tourné. Líannonce est faite avec le clap*. Lorsque la prise est sonore, le clapman précise le titre du film, les numéros du plan* et de la prise*.
ANTICIPATION (une) Procédé consistant à annoncer une action au spectateur en prévoyant sa réaction.
ANTI-HEROS (un) Personnage d'un film auquel, contrairement au héros, il est difficile au spectateur de s'identifier ce qui favorise la distanciation*.
ARRIERE-PLAN (l') Espace qui s'étend derrière le sujet principal de l'image.
ASSISTANT REALISATEUR (lí) Technicien dont le travail consiste à organiser le tournage du film de manière à permettre au réalisateur* de níavoir plus que des problèmes artistiques à résoudre. Le travail de líassistant se déroule en deux temps :
  • Pendant la préparation* : il fait les repérages*, prépare le dépouillement* et le plan de travail. Parfois il peut síoccuper de la distribution des petits rôles et de la recherche des figurants*.
  • Pendant le tournage : il veille à la bonne marche quotidienne du film (préparation de la feuille de service*, des décors, des accessoiresÖ)
A-SYNCHRONISME (un) Décalage entre l'image et le son. Produit des effets de contrepoint (musique image - voix off*/ image - bruits / image - etc ...).
ATTACHE DE PRESSE (lí) Il/elle est chargé(e) de toutes les relations avec la presse parfois dès le tournage (invitation de journalistes sur le plateau*, parution díéchos dans la presse) mais surtout à partir du lancement (rédaction du dossier de presse, organisation de projections, interviews avec le metteur en scène* et les acteurs).
ATTRACTIONS (montage des) Consiste en líinsertion brutale díun événement extra-diégétique* (effet de surprise).
AUTEUR (droits d'auteur) Règles garantissant les rémunérations des auteurs (réalisateur*, scénariste*, dialoguiste, compositeur...)
AXE (de prise de vue) Ligne passant par la caméra* (ou l'appareil photoÖ) et indiquant la direction dans laquelle le sujet est filmé.
 
B
 
BANC-TITRE (le) Appareil destiné à reproduire les cartons de générique* et des documents insérés dans le film.
BANDE-ANNONCE (la) Montage* d'extraits d'un film dont la vocation est le lancement d'un film.
BANDE-IMAGE (la) Continuité visuelle du film, considérée indépendamment de la bande son* qui l'accompagne.
BANDE-SON (la) Continuité sonore du film, considérée indépendamment de la bande image* qui l'accompagne.
BLOCK BOOKING (le) Par ce système commercial, líexploitant* síengage par contrat à présenter une série de films (10,12) venant du même distributeur*.
BOX-OFFICE (le) Terme désignant líéchelle des recettes des films. Le classement díun film au box-office permet notamment de déterminer la valeur commerciale des acteurs.
BRUITAGE (le) Sons rajoutés après le tournage intégrés dans la bande-son* du film.
BURLESQUE (genre) En anglais, slapstick " coup de bâtons". Genre cinématographique comique composé d'une suite rapide de gags indépendants les uns des autres. Le burlesque est fondé sur l'absurde (irruption de l'irrationnel dans le quotidien), la provocation et la caricature des valeurs morales. Le personnage central est en perpétuel conflit avec un environnement hostile et menaçant (Le Kid, Charlie Chaplin, 1920). Le gag - souvent répété d'un film à l'autre - repose sur une série de chutes, de bagarres, de poursuites, de chocs et d'effondrement des décors filmés le plus souvent en plan large* : il n'y a donc pas de logique psychologique, tout repose sur le mouvement et la violence. Le burlesque s'inspire de la commedia dell'arte théâtrale : l'histoire* n'est qu'un prétexte servant à faire la liaison entre les gags, l'improvisation y est importante et la personnalité de l'acteur joue un rôle très important.
BUTTONS (les) Nom donné aux moments forts de suspens, d'émotion, de mystère qui concluent chacun des épisodes d'une série afin de garder le spectateur en haleine.
 
C
 
CACHE (le) Feuille opaque de forme variable interposée entre l'objectif et la pellicule* et réduisant ainsi le champ* visuel.
CADRAGE (le) Action de cadrer un plan* ; limites dans lesquelles se trouve le champ* de la caméra* lorsque líemplacement de cette dernière et le choix de líobjectif ont été décidés. Il síagit díun des éléments essentiels de la mise en scène* ( choix de l'angle de prise de vue*, de l'échelle des plans*, de l'organisation des objets et des personnages dans le champ*), de l'évolution éventuelle de ces éléments au cours de la prise* (mouvements d'appareil, mouvements des acteurs, etc...).
CADRE (le) Limite de líimage qui se lit en deux dimensions (hauteur/ largeur).
CAMERA (la) Appareil permettant la prise de vues* cinématographique. Mot issu de líitalien camera obscura
CAMERA SUBJECTIVE (ou plan subjectif) Portion d'espace cadré du point de vue du personnage qui est supposé regarder l'espace.
CAMERAMAN (le) Technicien chargé des mouvements de caméra* (emplacement de líappareil, objectif utilisé, mouvements de la caméra* mais aussi des personnages à líintérieur du cadre Ö).
CAPPER (un) Effet de soulignement, de ponctuation sur une phrase, une expression ou une action. Souvent créé par un bruit, une note de musique, un geste ou un effet particulier.
CARACTERISATION (la) Ensemble des détails qui constituent l'apparence et le comportement d'un personnage, utilisés par le scénariste* pour l'individualiser et le rendre crédible.
CARTON (un) Texte imprimé apparaissant à l'écran. Les cartons sont souvent utilisés dans les génériques*, ils étaient de règle entre deux "images"* du temps du cinéma muet.
CASTING (le) Distribution des rôles d'un film à des acteurs.
CENSURE (la) Surveillance exercée par un Etat sur la production cinématographique. Elle porte sur la représentation de la vie privée, de la politique, de la culture et sur la morale.
CHAMP (le) Espace que líobjectif délimite lors de la prise de vues*. Il dépend essentiellement de líobjectif choisi. On appelle hors-champ tout ce qui se déroule en dehors du cadre* et qui peut avoir cependant de líimportance pour le déroulement de líaction ou en prolongeant le champ dans l'imaginaire du spectateur. Le hors-champ níest pas forcément contenu à líextérieur du cadre* : ainsi un personnage peut sortir du champ sans franchir le cadre* en sortant díune pièce par exemple.
CHEF OPERATEUR (le) ( ou directeur de la photographie) Technicien responsable de líéclairage* des scènes*. Souvent associé au découpage* du film pour préparer ses éclairages avant le tournage. Procède aux essais maquillage et pellicule*.
CINEMASCOPE (ou Scope) Procédé qui permet grâce à l'utilisation d'un objectif spécial, l'hypergonar*, de projeter des images* plus larges (rapport largeur sur hauteur de 2,35 contre 1,37 pour le format* standard). Les images* sont comprimées (anamorphosées) au tournage et élargies à la projection. Le premier film en Scope est la Tunique (1952).
CINEMATHEQUE (la) Organisme chargé de la conservation des films et des archives cinématographiques mais aussi de projections, de rétrospectives, díexpositions.
CLAP (le) Claquement (en anglais). Petite ardoise dont le rebord articulé claque pour signaler la mise en route de la caméra* ordonnée par le réalisateur*.
CLIMAX (le) En grec, le climax signifie "point culminant", c'est le moment fort du drame qui se joue à l'écran.
C.N.C (le) Centre National de la Cinématographie, organisme officiel créé en 1946 pour superviser líindustrie cinématographique française ( étude et mise au point de lois et décrets, aide financière, organisation de festivals, mise en place d'actions pédagogiques d'éducation à l'image, Ö).
COMEDIE (la) Genre cinématographique destiné à faire rire. Universelle, la comédie est en même temps un genre particulièrement complexe, chaque pays ayant développé ses propres tendances. On distingue :
  • la comédie américaine : on sépare la comédie populiste, de la comédie sophistiquée et de la comédie loufoque.
    • La comédie populiste a pour toile de fond la crise économique des années 30, à laquelle elle propose des solutions fondées sur l'initiative individuelle. Le héros - naïf, honnête, modeste - est issu de la classe moyenne rurale et incarne les valeurs originelles de l'Amérique. (Monsieur Smith au Sénat, Franck Capra, 1939)
    • La comédie sophistiquée qui repose sur l'insouciance et la dérision. Les personnages sont le plus souvent issus de l'aristocratie européenne. (Haute pègre, Ernst Lubitsch, 1932). Souvent écrites autour d'une histoire sentimentale, les dialogues* sont particulièrement soignés.
    • La comédie loufoque (en anglais, screwball comedy) qui mélange le burlesque* et la comédie sophistiquée.
  • La comédie à l'italienne : Elle trouve ses racines dans la commedia dell'arte et porte souvent un regard réaliste et critique sur la situation sociopolitique de l'Italie des années 60 /70. La comédie à l'italienne est souvent amère : la mort est y est fréquemment présente. (Miracle à Milan, Vittorio de Sica, 1951)
  • Le comique français : Il se caractérise par l'importance des dialogues (Le roman d'un tricheur, Sacha Guitry, 1936) et puise souvent ses histoires dans la tradition théâtrale de la comédie de boulevard.

  • L'humour britannique : fondé sur la "dénonciation mesurée" du système anglais, l'humour britannique consiste le plus souvent à insérer une situation anormale (donc comique) dans un cadre réaliste. Les personnages utilisent fréquemment le principe du "pince sans rire".
COMPOSITION (la) Elle porte sur líagencement des masses et des lignes essentielles à líintérieur du cadre*. (composition homogène, équilibrée, symétrique ou le contraire dans le cadre des scènes* díaction, de mouvement, de danger,...)
CONTINUITE (la) Description de chaque scène* du scénario* avec dialogues*.
CONTRE-CHAMP (le) Le contre-champ est une prise de vue* enregistrée dans la direction diamétralement opposée à celle du plan* précédent (Ex : champ* : plan d'un homme qui regarde face à la caméra* ; contre-champ : plan de ce qu'il regarde).
CONTRE-PLONGEE (une) Il síagit díun effet visuel obtenu en plaçant la caméra* au-dessous de líobjet ou du personnage que líon désire filmer. Elle sert parfois à déformer ou à donner plus de puissance aux objets et aux personnages apparus dans le plan*.
COUPE (une) Rupture dans la continuité du film, marquant un changement de plan*.
COURT-METRAGE (un) Film dont la durée est inférieure à 57 minutes.
CUT (un) Montage* "cut" ou coupe* franche entre deux plans*. Passage "sec" d'un plan* au suivant, sans effet optique.
 
D
 
DECOUPAGE (le) Cíest une opération qui consiste à diviser chaque scène* ou séquence* en autant de plans* que le metteur en scène* le désire. Il síagit díun travail à la fois technique et artistique. Un découpage technique prend une forme précise : sur la partie gauche se trouvent les images*, sur la droite les sons. On indique le numéro des plans*, leur grosseur, les mouvements de caméra*, les dialogues*, la musique et les bruits. Toutes les indications techniques sont soulignées.
DENOUEMENT (le) Il résout chacun des conflits exposés tout au long du récit. Il peut se boucler avec le début pour observer une évolution ou créer une fin de type "ouvert" ou "fermé".
DEPOUILLEMENT (le) Il síagit díune opération qui consiste à étudier les scènes* díun film une par une pour en extraire et classer tous les éléments techniques et artistiques (acteurs, rôles, costumes, figuration, accessoires, véhicules, animaux, effets spéciaux*, Ö). Cette tâche est réalisée par líassistant réalisateur*.
DIALOGUES (les) Ensemble des phrases prononcées par les acteurs dans un film. Ils sont soit enregistrés en même temps que l'image* (son direct*), soit postsynchronisés* ou doublés* quand il s'agit d'une version du film destinée à un pays étranger. Ils ont pour fonction de faire avancer l'action, de communiquer des faits et des informations au spectateur, de révéler des conflits et l'état émotionnel des personnages, de commenter l'action et de gérer l'ellipse*.
DIEGESE (la) Narration* rigoureusement chronologique des événements díune histoire*. La diégèse représente "tout ce qui appartient à l'histoire* racontée, au monde supposé ou proposé par la fiction du film." (E. Souriau). Elle constitue donc une forme élargie de líhistoire* dans la mesure où elle correspond à la narration* mais aussi à líunivers sous-jacent qui la compose (référence à díautres films, à la tradition, de líHistoire). On évoquera dans ce cas " líunivers diégétique ". A l'inverse, on qualifie d'extra-diégétique tout ce qui níappartient pas à líhistoire* mais qui peut appartenir au récit (par exemple la musique qui vient souligner líémotion sans que sa production soit localisable dans líhistoire*).
DIRECTEUR DE PRODUCTION (le) Technicien engagé par le producteur* pour veiller à la bonne marche financière et technique d'un film. Il prépare le devis du film et les contrats mais suit aussi jour par jour la préparation technique. Cette fonction nécessite à la fois des connaissances techniques mais aussi commerciales, juridiques, bancaires.
DISTANCIATION (la) Théorie élaborée par Brecht et mise en pratique dans son théâtre. Elle a pour but d'éviter le phénomène d'identification* aux personnages, de laisser au spectateur toute sa liberté critique. Au cinéma le phénomène d'identification étant plus fort qu'au théâtre, la distanciation est plus difficile et son choix peut compromettre la réussite commerciale du film.
DISTRIBUTION (la) Cíest une activité qui contient deux aspects :
  • La disposition des droits díexploitation díun film
  • La cession des droits de représentation du film aux exploitants*.
DOLBY (son) Système d'enregistrement sonore qui permet d'éliminer fortement le souffle et les bruits de fond. Grâce à lui, dans les années 1970, sont sortis les premiers films stéréophoniques avec 2 pistes optiques. Un système de codage permet d'en restituer 4.
DOUBLAGE- SON (le) Technique consistant à réécrire les dialogues* d'un film étranger et à les faire réinterpréter ( très souvent en postsynchronisation*) par des acteurs spécialistes. On distingue alors la version originale (V.O.) de la version doublée (V.F. par exemple par une version française). La réécriture des dialogues* dépasse très souvent la simple traduction.
DOUBLAGE-ACTEUR (le) Consiste à remplacer un acteur (souvent très connu) par un autre. On parle alors de doublure. Les doublures sont utilisées lors des cascades ou encore pour des raisons esthétiques.
 
E
 
ECHELLE (des plans) Rapport de la taille des objets ou des sujets représentés dans l'image sur la taille de l'image globale.
ECLAIRAGE (lí) Il existe deux types díéclairage ; le premier réalisé lumière artificielle, le second en lumière du jour. Le matériel est donc différent selon les deux situations.
EFFETS SPECIAUX (les) Trucages divers permettant d'obtenir des effets insolites, fantastiques (homme invisible), spectaculaires (monstres, tempêtes), ou même réalistes, mais réalisés en studio* (transparences*).
ELLIPSE (une) Raccordement de deux séquences* en omettant volontairement un fragment temporel dans le déroulement réel du film, sans en altérer la compréhension.
ENCHAINE On appelle enchaîné la substitution díune image à une autre par líapparition progressive de la deuxième image.
EQUIPE TECHNIQUE (lí) Se dit de líensemble des techniciens qui préparent et réalisent un film. Une équipe est constituée par :
EXPLOITANT (un) Un exploitant est le propriétaire ou le gérant díune salle de cinéma.
EXPOSITION (l') Partie initiale du scénario* dans laquelle sont exposés au spectateur les différents éléments et les points de départ à partir desquels l'histoire* va pouvoir fonctionner.
 
F
 
FIGURANT (un) Personne apparaissant dans un film mais n'ayant pas de texte à dire. Il peut faire partie d'une foule ou être un passant dans une scène* de rue.
FILAGE (un) Mouvement de caméra* tellement rapide que l'image* n'est pas nette.
FILM NOIR (le) Genre cinématographique né aux Etats-Unis (Le faucon maltais, John Huston, 1941). A l'intersection du film d'horreur, du film policier et du genre réaliste poétique, il se caractérise par des films particulièrement pessimistes. La société qu'ils décrivent est violente et corrompue, les rapports entre les individus sont souvent fondés sur la traîtrise. Le film noir met généralement la fatalité au centre de sa mise en scène. Cette fatalité s'incarne souvent dans le personnage d'une femme, très belle mais dangereuse, qui mettra le héros en péril. Le film noir original était caractérisé par un éclairage en clair-obscur des scènes de nuit (souvent pluvieuses), l'utilisation d'ombres pour souligner la psychologie d'un personnage ou une situation narrative, des plans serrés* pour donner un sentiment d'enfermement. Le film noir, né dans les années 40/50, est indissociable de son contexte de production (sentiment d'insécurité né avec la Seconde guerre mondiale et la Guerre froide, MacCarthysme, désillusions au sujet de l'émancipation de la femme,Ö).
FINANCEMENT (le) Le financement des films est rendu possible par divers procédés
  • Une avance distributeur
  • Une coproduction avec les chaînes de télévision (Canal + par exemple)
  • Une avance sur recettes attribuée par le CNC*
  • Des crédits bancaires

  • Des capitaux privés.
FLASH (un) Plan* très bref.
FLASH-BACK (un) Un plan* ou une séquence* insérés dans un récit cinématographique et rapportant des évènements chronologiques antérieurs à líaction en cours.
FLASH-FORWARD (un) Un plan* ou une séquence* insérés dans un récit cinématographique et rapportant des évènements chronologiques postérieurs à líaction en cours.
FOCALE (distance) Distance séparant le centre optique d'un objectif du plan sur lequel se projette une image nette du sujet (film). C'est de la distance focale (ou focale de l'objectif) que dépendent l'angle de vision embrassé par l'objectif et la taille des objets reproduits sur le film.
FONDU (un) Apparition ou disparition totale de l'image*. Pour le fondu-enchainé, une image se substitue progressivement à une autre par surimpression*. Pour le fondu au noir, l'image s'obscurcit progressivement jusqu'au noir, puis l'image suivante apparaît.
FORMAT (de projection) C'est le rapport largeur sur hauteur de l'image* projetée sur l'écran de la salle de cinéma. Il existe trois formats possibles en 35mm : le format standard (1,37), le format Scope* (2,35), les formats panoramiques (1,66 ; 1,75 ou 1,85). En 70mm, le format de projection est 2,2.
 
G
 
GENERIQUE (le) Cíest la présentation sous forme de liste, de tous les techniciens et acteurs qui ont collaboré à la réalisation díun film. Il se situe en général au début díun film mais peut être complété par un générique de fin. Parfois, une séquence* (prégénérique) précède le générique. Les postgénériques sont plus rares, les spectateurs ayant tendance à partir dès le début du générique de fin.
GIRAFE (la) Il síagit díune perche* au bout de laquelle est placé le micro pour enregistrer le son. Elle repose sur un support à roues à la différence de la perche*.
GUEST STAR (une) Vedette invitée. Souvent il s'agit d'acteurs confirmés qui acceptent par amitié ou contre rémunération, de tenir un petit rôle dans un film.
 
H
 
HABILLEUSE (lí) Technicienne de plateau* dont le travail consiste à habiller les comédiens avant le tournage, à préparer et entretenir les costumes.
HAPPY END (un) Fin heureuse d'un film. Tous les obstacles au bonheur sont annulés.
HISTOIRE (l') Ensemble des évènements qui se déroulent chronologiquement. A ne pas confondre avec la narration*.
HYPERGONAR (l')  Objectif spécial inventé par le Français Henri Chrétien en 1930. Il permet de comprimer horizontalement une image au tournage et de la dilater à la projection. A l'origine il a été conçu pour augmenter le champ de vision des soldats dans les blindés.
 
I
 
IDENTIFICATION (une) Pour le spectateur, c'est se substituer à un ou plusieurs personnages d'un film. C'est l'opposé de la distanciation*.
IMAGES (les) Ce terme désigne les clichés qui composent un film. Un film est projeté à 24 ou 25 images par seconde.
IMPLANT (un) Indice livré de façon implicite au spectateur, ne présentant de prime abord aucun intérêt particulier, et qui s'avérera déterminant dans le déroulement de l'action.
IN Opposé de off*. Est " in " tout ce qui apparaît à l'image.
INDICE (un) Elément qui permet de résoudre l'énigme, de comprendre l'ellipse*, suivre l'intrigue principale sans s'égarer dans les subplots*.
INGENIEUR DU SON (lí) Cíest le technicien qui pendant le tournage procède à líenregistrement des dialogues*, bruits, ambiances avec líaide du perchman. Il place les micros. Il est responsable du mixage* et du bruitage* en studio*.
INSERT (un) Très gros plan d'un objet ou d'une partie du corps (le regard par exemple). Un insert n'est jamais gratuit, il a une forte signification, est chargé d'émotion.
INTERTITRE (un) Utilisé surtout dans le cinéma muet. Plan* contenant du texte- dialogue, commentaire plus ou moins ornementé et calligraphié, intercalé au montage* entre deux plans*.
IRIS (l') Diaphragme en iris situé devant l'objectif et permettant son ouverture et sa fermeture progressive.
 
J
 
Pas de définitions disponibles pour le moment Ö
 
K
 
Pas de définitions disponibles pour le moment Ö
 
L
 
LOUMA (la) Sorte de grue au bout de laquelle on place la caméra*.
 
M
 
MELODRAME (le) Genre cinématographique qui se caractérise par l'exacerbation des sentiments. A l'inverse du drame, il ne cherche pas la vraisemblance et utilise les situations pathétiques (amours contrariés, innocence persécutée, sacrifice, trahison, tabous sociaux, Ö) et les effets sensationnels (miracles providentiels, infortunes soudaines, catastrophes, coups du destin,Ö). Le mélodrame joue sur des oppositions fortes (opposition ville/campagne par exemple où la ville signifie la débauche, la perte d'identité,Ö) et exalte la nature (identification du héros aux saisons). Le genre s'est développé dans tous les pays, à toutes les époques. (Senso, Lucchino Visconti, 1954, Ecrit sur le vent, Douglas Sirk, 1956).
METTEUR EN SCENE (un) : (ou réalisateur) Il dirige la préparation* et la réalisation du film. Il est responsable de la valeur dramatique et esthétique de líúuvre. Il peut également exercer díautres tâches (scénariste*, monteur*, producteur*).
MIXAGE (le) Mélange et dosage des bandes "paroles", "musique", et "bruits" pour obtenir la bande-son* définitive du film.
MONTAGE (le) Cíest líopération qui consiste à organiser et à assembler les plans* tournés afin de donner un sens et un rythme au film. Cette tâche revêt donc un aspect technique et esthétique.
Dans son aspect esthétique, on distingue :
  • Le montage chronologique : suit la chronologie de l'histoire*. ( par exemple dans les films d'action, les films policiers, Ö)
  • Le montage en parallèle* : permet de montrer différents lieux en même temps lorsque l'intérêt porte sur deux personnages ou deux sujets différents (par exemple dans les westerns)
  • Le montage alterné : suite de plans* dont l'alternance exprime l'idée de simultanéité.
  • Le montage par adjonction d'images* : avec le but de créer des associations d'idées permettant de traduire tel ou tel sentiment.
  • Le montage par leitmotiv : des séquences* s'organisent autour d'un thème qui revient chaque fois, lancinant, et annonce des images* qui vont suivreÖ
Dans son aspect technique (liaisons entre plans*), on distingue :
MONTEUR (le) Technicien chargé du montage* du film sous la direction du réalisateur*.
 
N
 
NARRATION (la) Manière dont l'histoire* est racontée, sous l'empreinte du scénariste*.
NICKEL ODEON Les premières véritables salles de cinéma ouvertes aux Etats-Unis. Baptisées ainsi car líentrée coûtait un " nickel " (pièce de 5 cents).
NUIT AMERICAINE (la) Système de prises de vues* destiné à tourner de jour des scènes* nocturnes en utilisant des filtres et en jouant sur le contre- jour.
 
O
 
OFF (bruits et voix) Nom donné à líeffet obtenu lorsque la source díoù proviennent le bruit ou la voix sont situés hors du champ* de la caméra*.
OPERATEUR (lí) Terme général qui désigne à la fois le chef opérateur* ou directeur de la photographie, le cameraman ou cadreur.
OUTLINE (un) Résumé du scénario* décrivant l'histoire* complète.
 
P
 
PANORAMIQUE (un) [abréviation : PANO] Mouvement de la caméra* qui pivote sur son axe de droite à gauche, de gauche à droite ou verticalement (vers le haut ou vers le bas). Il existe aussi des panoramiques circulaires à 360 degrés. Un panoramique peut être soit descriptif soit díaccompagnement. Le verbe "panoter" signifie faire un panoramique avec la caméra* ou un mouvement plus complexe combinant un panoramique et un travelling*.
PARALELLE (montage en) Forme de montage* alterné* de deux plans* dans le but de les confronter, de leur attribuer des valeurs comparatives.
PELLICULE (format) Largeur de la pellicule utilisée au tournage et à la projection. Le format professionnel le plus utilisé est le 35mm. Le 70mm, beaucoup plus coûteux, a été très en vogue dans les années 1960 et 1970, il est aujourd'hui presque totalement abandonné. Le 16mm est courant pour tourner des téléfilms. Les formats plus petits, 8mm, super 8 sont destinés aux amateurs. Le 9,5mm a disparu.
PERCHE (la) Longue tige au bout de laquelle est placé le micro. Le perchman la tient à bout de bras, au-dessus des acteurs, sans la faire entrer dans le cadre* et sans faire díombres.
PERSISTANCE RETINIENNE (la) Sans elle le cinéma n'existerait pas. Quand la rétine reçoit une impression lumineuse elle persiste une fraction de seconde. Au cinéma les images* se succèdent avant que les précédentes n'aient disparu. Cela donne l'illusion du mouvement.
PHOTOGRAMMES (les) La pellicule* impressionnée est constituée de photogrammes (instantanés qui défilent, au rythme de 24 images* par seconde).
PHOTOGRAPHIE (de plateau) Photographie prise par un professionnel pendant le tournage du film.
PLAN (le ) Cíest líunité de base de la syntaxe cinématographique (líéquivalent du mot). Plusieurs plans composent une scène* ou une séquence*. Un plan séquence (en anglais one scene one shot) est une séquence* réduite à un seul plan (sa durée dépasse souvent la minute). Cíest le découpage* qui définit les plans, la prise de vues* qui les enregistre, le montage* qui leur donne un sens définitif. Un plan est toujours caractérisé par le fait que la caméra* tourne sans síarrêter pendant sa durée et quíil est défini par sa grosseur. Il existe donc plusieurs valeurs de plans :
  • le plan général (PG) : Il montre la totalité du décor et situe líaction*. Il est très fréquemment utilisé dans les premières minutes d'un film pour permettre au spectateur de s'installer dans l'histoire*.
  • le plan díensemble (PE) : Il situe líaction* et montre tous les protagonistes. Il doit durer suffisamment longtemps pour donner au spectateur assez de repères pour assimiler les informations.
  • le plan demi-ensemble (P1/2 E) : En intérieur, il rapproche la caméra* des acteurs. On a souvent recours à cette valeur de plan pour montrer le champ* et le contrechamp d'un même espace et diviser en deux le nombre d'informations livrées au spectateur.
  • le plan moyen (PM) : Il montre un ou plusieurs personnages en totalité, cadrés* "en pied". Il a pour inconvénient de libérer un grand espace réservé au décor, espace qu'il va falloir habiller pour enrichir l'image. Cette valeur de plan permet d'appréhender le personnage sur son aspect physique et son allure. La durée du plan moyen est proportionnelle aux informations qui apparaissent dans l'espace décor ou qui sont livrées au spectateur par le jeu du personnage.
  • le plan américain (PA) : Il cadre* les personnages à mi-cuisses (très souvent utilisé dans les westerns* pour couper volontairement le cadre* en dessous des colts, parties intégrantes de la personnalité du héros). Il offre l'avantage, par rapport au plan moyen, de montrer le jeu corporel du personnage sans devoir combler l'espace décor qui se trouve réduit. La durée de cette valeur de plan est liée au dialogue* et à l'action*.
  • le plan rapproché taille (PRT) : Très souvent utilisé en vidéo et en télévision, il s'attache particulièrement à ce que dit et fait un personnage sans attirer exagérément l'attention sur un détail de son jeu (contrairement au gros plan). La durée de cette valeur de plan est liée au dialogue* et à l'action*.
  • le plan rapproché poitrine (PRP) : Il a les mêmes fonctions que le plan rapproché taille, en accentuant un peu plus les traits du visage du personnage. C'est, par excellence, le plan du journaliste derrière son bureau. La durée - souvent importante - de cette valeur de plan est liée au dialogue*.
  • le gros plan (GP) : Il montre de près des visages et sert donc à les mettre en valeur (ou parfois à leur nuire). Il s'attache à capter une expression, un sentiment particulier, un regard explicite. L'information est donc très lisible, la durée de cette valeur de plan sera donc souvent moins importante que pour les plans précédents.
  • le très gros plan (TGP) : Il montre le plus souvent un détail des traits du personnage (le regard par exemple) ou d'un objet particulier. Il doit être de très courte durée et conçu comme un insert*.
  • le plan large (PL) : Il traduit la même idée qu'un plan d'ensemble mais s'applique à un champ* sans personnage. C'est un peu le plan fourre-tout, celui qui exprime une certaine idée d'espace propice à la multiplicité d'informations.
  • le plan serré (PS) : C'est l'équivalent du gros plan pour un objet. Il est le plus souvent utilisé pour isoler un détail du décor.
PLATEAU (le) Cíest líendroit où se réunissent une équipe technique* et des acteurs pour des prises de vues*. Dans les studios* de cinéma cíest líespace où líon installe les décors en vue du tournage.
PLONGEE (une) Prise de vues* obtenue lorsque la caméra* est placée au-dessus du sujet qui se trouve dans le champ*. C'est l'opposé de la contre-plongée*.
POINT D'ORGUE (un) Manière de rester sur un détail, un gag, une ponctuation, une chute, une réplique lourde de sens, pour terminer et boucler la séquence*, ou pour annoncer quelque chose qui va suivre.
POSTSYNCHRONISATION (la) A la différence du son direct*, procédé qui consiste à enregistrer après tournage les dialogues* et les sons définitifs díun film lorsque les conditions de tournage sont trop bruyantes ou lorsque l'on veut manipuler le son.
PREPARATION (la) Période qui précède le tournage díun film et où sont passés en revue les différents problèmes liés à la réalisation (devis, plan de travail, repérages*, dépouillement*, distribution des rôles, décors, matérielÖ).
PRISE (une) Cíest líopération qui consiste à enregistrer un plan* ou un son. Il peut y avoir plusieurs prises pour un plan* selon le désir esthétique du metteur en scène*.
PRODUCTEUR (le) Professionnel dont le travail consiste à établir le financement* du film. Le producteur dépend de plus en plus des grandes sociétés de distribution*.
PROFONDEUR DE CHAMP (la) Permet d'obtenir une image aussi nette au premier plan qu'à l'arrière plan.
PROGRESSION (une) "Règle" d'écriture qui veut que la tension dramatique soit conçue pour aller en croissant jusqu'à la fin.
 
Q
 
Pas de définitions disponibles pour le moment Ö
 
R
 
RACCORD (un) Il síagit en matière de prises de vues* cinématographiques ou de prises de son díassurer la continuité díun plan* par rapport à un autre plan* ou díune scène* par rapport à une autre scène. Pour que le raccord soit correct (impression de réalité), il faut veiller à plusieurs paramètres :
  • les gestes des personnages doivent síenchaîner parfaitement díun plan* à líautre.
  • les objets dans le champ* doivent rester les mêmes : coiffures, cravates, lunettes,Ö
  • la position dans le champ* des acteurs, accessoires, décors ne doit pas changer.
  • les vêtements doivent être identiques
  • le niveau du son doit être égalisé
  • les couleurs, la lumière ne doivent pas différer
Par ailleurs, lors de la prises de vues*, on peut prévoir des effets de raccord :
  • Le raccord dans l'axe : montage* entre deux plans* successifs filmés dans le même axe mais à des distances différentes du sujet.
  • Le plan raccord : plan* bref tourné en supplément pour assurer la continuité entre deux plans* difficilement raccordables.
  • Le faux raccord : Effet de discontinuité obtenu par la mise en évidence délibérée d'un changement de plan*.
RALENTI (un) Effet spécial obtenu en projetant à vitesse normale des images* prises à vitesse supérieure.
RAPPORTS (cahiers de ) Il síagit de 3 cahiers utilisés par le (la) scripte *.
  • Les cahiers de rapports montage*
  • Les cahiers de rapport image indiquant numéros de plans* tournés et prises* bonnes à tirer
  • Les cahiers de rapports production contenant tout ce qui concerne le tournage (horaires des acteurs, arrêts repas, accidents, nombre de figurants*, Ö).
REGIE (la) Terme générique désignant sur un tournage tous les services nécessaires assurés par un régisseur*. En vidéo, dispositif de studio* qui coordonne les différentes caméras* et opère le montage* images* et son simultanément à la prise de vue*, dans le cas du direct.
REGISSEUR (le) Technicien dont le travail consiste :
  • Pendant la préparation* : demander les autorisations de tournage, veiller à ce que le matériel soit prêt, síoccuper du transport et du logement des techniciens et acteurs
  • Pendant le tournage : organiser les repas et les besoins quotidiens, prendre en charge la pellicule* à envoyer au laboratoire.
REPERAGES (les) Ils consistent à rechercher, pendant la préparation*, les décors intérieurs et extérieurs.
REPETITION (une) Préparer avec les acteurs, les jeux de scène* et les dialogues* afin díobtenir une meilleure efficacité au moment de la prise*.
RUSHES (les) Etat brut des prises de vue* synchronisées (bande image* et bande son) après développement du film en laboratoire. Les rushes sont souvent projetés le lendemain du tournage, avant d'être montés.
 
S

  
SCENARIO ou SCRIPT (le) Support écrit du film, il comporte le découpage* intégral en séquences* numérotées et minutées, et, à líintérieur des séquences*, les répliques, toutes les indications concernant le lieu ou le moment de líaction, líinterprétation, les mouvements díappareil. Le scénario n'inclut pas le découpage technique*.
SCENE (une) Il síagit díune succession de plans* qui, possédant une unité dramatique et temporelle, se déroulent dans un même lieu.
SCRIPTE (la,le) Collaborateur(trice) très proche du metteur en scène*. Son travail consiste à :
  • Pendant la préparation* : établir le minutage du film
  • Pendant le tournage : responsable des raccords*, minutage des plans*.
SEQUENCE (une) Cíest un ensemble de scènes* formant une action définie. Elle est parfois confondue avec la scène*. Mais alors que celle-ci se déroule dans un seul décor, la séquence, elle, peut se dérouler dans plusieurs décors.

On distingue :

  • La séquence sans ellipse* : les ruptures sont dues au changement de position de la caméra*.
  • La séquence à ellipses* : on alterne* des actions simultanées ou des actions séparées dans le temps.
L'articulation entre deux éléments (plans* ou séquences*Ö) utilise des effets de ponctuation plus ou moins conventionnels : fondu enchaîné*, fondu au noir*, fermeture à l'iris*, volets*, rupture brutale dans l'échelle des plans*, dans l'unité narrative, Ö
SERVICE (feuille de) Document préparé par le premier assistant réalisateur* la veille de chaque jour de tournage. Elle sert à préciser les tâches du lendemain (lieu de tournage, décor, lieu de rendez-vous de líéquipe, effet lumière, acteurs, heure du maquillage et de líhabillage, horaires de tournage, figurationÖ).
SON DIRECT (ou synchrone) Son enregistré sur le plateau* pendant les prises de vues*. Il donne de la vérité aux scènes*.
STOCK-SHOT (un) Extrait d'un film utilisé dans un autre. Parfois ce sont des extraits. Cette méthode économique est souvent utilisée dans les feuilletons états-uniens.
STORY-BOARD (le) Cíest líensemble des dessins qui représentent, avant tournage, le film dans sa totalité (plans*, mouvements de caméra*, indications sonores,Ö). Il permet de mieux "voir" le film.
STUDIOS (les) Ce sont des ensembles cinématographiques destinés au tournage des films. Ils sont constitués de plateaux* sur lesquels on monte les décors. On trouve également les bureaux de production, les loges de comédien, les ateliers, des salles de montage*, des restaurants. Les tournages actuels ont de plus en plus tendance à se dérouler en décors naturels.
SUBPLOTS (les) Intrigues secondaires mettant en jeu des personnages secondaires dont les actes sont en relation avec l'intrigue principale.
SURIMPRESSION (une) Superposition de deux ou plusieurs images*. Le fondu enchaîné* est un exemple bref de surimpression.
SUSPENS (le) Une des formes de décalage entre le savoir du spectateur et celui des personnages.
SYNOPSIS (le) Récit de moins de trente pages résumant une úuvre préexistante (roman, nouvelle) ou donnant les grandes lignes díun scénario* original.
 
T
 
TAG (un) Trait caractéristique qui distingue un personnage (souvent secondaire), comme un tic, un détail vestimentaire, un accessoire particulier.
TELEPHONE BLANC (un) Genre cinématographique propre au cinéma italien fasciste des années 30. Le téléphone blanc était un accessoire inévitable dans des comédies médiocres mettant en scène la bourgeoisie.
THRILLER (un) De l'anglais to thrill ( frissonner). Un Thriller est un film qui provoque des émotions fortes. Le plus souvent ce sont des films policiers.
TRAITEMENT (le) A partir díun synopsis*, un scénariste* rédige un traitement, soit une cinquantaine de pages, décrivant les ressorts essentiels de líintrigue et les scènes* principales.
TRANSPARENCE (une) Effet produit en tournant une scène* sensée se dérouler en extérieurs devant un écran de verre dépoli sur lequel sont projetées des vues d'extérieurs.
TRANSTRAVELLING (un) Effet visuel pour créer le vertige (on associe un zoom* et un travelling* dans le même axe de telle sorte que les deux mouvements se compensent, le champ* se modifie créant un certain malaise).
TRAVELLING (un) [abréviation : TRAV] Mouvement par lequel la caméra* - fixe sur un axe - se déplace dans le décor. Le travelling pourra être horizontal (HZ), vertical (V), latéral (LAT), circulaire (CIRC), avant (AV) ou arrière (ARR).
 
U
 
UNITE (l') Caractérise le ton du scénario* et l'unité dramatique de son déroulement.
 
V
 
VOLET (un) Effet de balayage ou de "rideau" d'un plan* par le suivant, généralement de gauche à droite.
 
W

  
WESTERN (le) Genre cinématographique qui traite principalement de la vie des pionniers dans l'Ouest états-unien, au Mexique ou au Canada, de la fin du XVIIIème au début du XXème siècle. (L'attaque du grand rapide, William Porter, 1903, le premier western). D'une manière générale, les westernsproposent une combinaison de faits réels et d'éléments liés au mythe de la conquête d'un " nouveau monde " (In Old Arizona, Raoul Walsh et Irving Cummings, 1929, le premier western parlant). Les pionniers - fondateurs de la nation - sont mis en scène au travers d'un combat "courageux" contre les obstacles au progrès : les Amérindiens, les conditions naturelles, voire eux-mêmes (La Chevauchée fantastique, John Ford ,1939). Le héros, épris de liberté, est très souvent solitaire. Très idéalisés, les westerns ont donc une fonction idéologique importante (élaboration d'un mythe fondateur de la nation, supériorité des pionniers sur les autres, triomphe de la loi et de la justice, morale puritaine, Ö). A partir des années 70, certains westerns remettront en cause ce mythe (Little Big Man, Arthur Penn, 1970). Bon nombre de réalisateurs, même européens, s'essaieront à ce genre, en n'hésitant pas à le parodier (Il était une fois dans l'Ouest, Sergio Leone, 1968, western spaghetti).
 
X
 
Pas de définitions disponibles pour le moment Ö

  
Y
 
Pas de définitions disponibles pour le moment Ö

  
Z
 
ZOOM (le) Objectif à focale* variable permettant d'obtenir des effets de travelling* (dit "optique") sans bouger la caméra*. L'effet de rapprochement est défini comme un zoom avant (AV) et celui d'éloignement comme un zoom arrière (AR). Au début du siècle, on utilisait líiris* pour focaliser sur un aspect particulier de la scène* ou sur un visage.